Oui, j'aurais voulu vous écrire plus tôt. Sauf que ce ouikende, j'ai eu Goldy et Poshu qui ont squatté les lieux, suivant la technique éprouvée par le duo Shikaze/Poshu. Le coup de fil annonciateur de leur venue a été quelque chose comme :
- Hey raton, on vient ce week-end.
- Ah, pourquoi pas, je vais regarder sur mon agenda si j'ai-
- Non mais... C'est pas une question. On vient ce week-end.
- Oh. Je vais me débrouiller.
Bref, c'était comme l'invitation de Poshu chez lui, mais à l'envers et sans borne Atomiswave ou Naomi. On a passé une nuit sur Horreur à Arkham (Yig a gagné), acheté puis joué à de vieux jeux Mega Drive que je cherchais depuis des années (dont El Viento ou Tiny Toons' Buster's Hidden Treasure), comparé le Nutella français au pot italien offert par Poshu, admiré la figurine de Range Murata que m'a donné Goldy et que je ne manquerai pas de faire dédicacer à Epitanime 2008...
Donc, pas pu écrire avant d'avoir pu reprendre un peu de sommeil. Ce qui me gonfle, tant j'aurais souhaité vous rappeler les activités du week-end, comme Polymanga ou la mini-Epitanime gratuite de ce week-end.


(premier article sur Civ4)



Déjà, merci beaucoup à vous pour les commentaires sur le précédent texte au sujet de ce jeu, tant vous avez volé en aide à un n00b absolu en matière de Sid Meier. Lors de ma seconde partie, j'ai tenu le coup, jusqu'à ce qu'au XXème siècle, tout le monde me déclare la guerre. Alors, telle la gentille mémé de la pub du jeu, je leur ai tous profondément nucléarisé la gueule. Jusqu'à ce que :



Vous voyez ces nuages de couleur orange ? C'est la couleur des Copéhaméhas nucléaires. Même si j'étais premier au score et que j'avais la plus grosse influence à l'ONU, mes voisins ayant expérimenté l'atome de (trop) près en étaient moins fans. Alors il m'ont pété la gueule et j'ai perdu.



La partie suivante fut un peu de multijoueur entre Val, Garric et moi-même. Axel est resté dans la conversation audio pour nous aider avec le jeu. La partie, commencée un samedi soir à 23h, dura sans interruption jusqu'à six heures du matin, Axel passant prendre le pouls de temps à autres. De longs silences de plusieurs minutes, où le seul indice pour s'assurer que personne ne dormait était que chacun validait bien la fin de son tour de jeu.

La traduction française, autant pour le jeu que pour le manuel en papier, est exceptionnelle, mais dit qu'il faut appuyer sur "ENTRER" pour finir son tour. Euh non, c'est "ENTREE"... Ca se change à la main dans \Civilization 4\Assets\XML\Text\CIV4GameTextInfos.xml, et ça agit sur Warlords et Beyond The Sword.



Le problème, c'est que je ne sais pas si je joue bien. L'ordinateur fait des tas de trucs que je sais pas comment il gère. Mes ouvriers sont en pilotage automatique tant je ne penserais pas à remplacer les routes par des chemins de fer, surtout que je ne sais même pas quand est-ce qu'on a droit au chemin de fer. J'ai l'impression d'être un de ces jeunes joueurs qui découvrent Street Fighter II, qui enchaînent admirablement des coups simples, mais ne savent pas faire une boule de feu ou un dragon punch. Et quand vous leur en placez dans un combat amical, ils n'osent demander comment vous faites, de peur de passer pour des idiots ; vous faites de la magie, voilà tout.



Cette magie marche, ça, pour sûr. Quand je suis en guerre avec mes gentils soldats à cheval, je me demande pourquoi la recherche scientifique qui va me débloquer la poudre à canon traîne autant. Les pros de Civ me répondront sans doute avec des équations sur le taux de productivité et de science par ville ; ces calculs me sont invisibles, mais reflètent incroyablement bien la réalité. Je trouve logique qu'en concentrant mes efforts sur la guerre, le jeu ralentisse ma science. Je ne sais pas comment le jeu opère cette balance, mais il le fait, et pour moi, c'est effectivement magique.


Est-ce qu'ils sont en train de faire une orgie ?


Egalement sur vos conseils, j'ai acheté Beyond The Sword. L'add-on ajoute tout un système d'espionnage, et déjà que je pige pas grand-chose, pas question de rajouter ça, tant on a l'impression que l'ordi m'espionne mais que moi je sais pas comment le contrer. Alors, je reste sur le Civ4 de base. Pas "basique", hein, de base.



Alors, certes, je gagne, mais je ne suis même pas certain de bien le faire. Comme votre maman avec l'anglais, mémé avec la télé ou n'importe qui avec Linux en ligne de commande.



D'ailleurs, le jeu me fait bien comprendre que je m'y prends mal. Même si je poutre tout le monde (en difficulté 2), Civ4 me fout dans les bananes de l'Histoire. Allez savoir pourquoi. C'est peut-être ce qu'il y a d'addictif dans ce jeu : un univers infiniment trop vaste pour nos vies occupées d'adultes qui n'ont plus le temps de rien, mais trop complexe pour s'adresser à plus jeune que nous. Une neutralité de suisse dans un mécanisme aussi précis que les horloges du même pays appliqué à une simulation de temps qui passe. Gollum l'a pourtant appris à Bilbo : on ne peut pas battre le temps.